lundi 27 avril 2015

DE LA BEAUTÉ (ZADIE SMITH) ET LE DÉSACCORD ENTRE SCIENCES ET LETTRES

De l'autre côté d' Howard, une jeune fille timide et un peu moche  de L'Institut Technologique de Massachusetts,  en visite à Welligton, essayait de lui expliquer la physique expérimentale qu'elle étudiait. Howard faisait de son mieux  pour écouter tout en mangeant, et  pour poser des questions qui mitiguent l'effect du franc manque d'intérêt de Victoire, mai au bout de dix minutes épuisa les questions plausibles , et finalement la terminologie sans possible traduction de deux mondes dissemblables  causa le désaccord entre la jeune physique et l'historien d'Art.



 On remercie de la  bonne volonté d' Howard mais c'est évident qui'il ne  suffit  pas . À mon avis il y a des casse-pieds partout , en Sciences et en Lettres, comme les Stones chantaient. Mais vraiment je crois qu'il  y a plus de chances d'être casse-pieds  avec le  prochain assis à la table  quand on parle de quelque chose qu'on ne maîtrise guère  mais qu' on vient de découvrir ou  il est devenu un récent hobby .
 Par exemple un scientifique  qui  fait des vers, ou un homme de Lettres qui vient de lire sur le supplément du Dimanche du journal un article sur le clonage ou quelque chose dans le genre. Il faudrait en avoir marre du propre boulot. Donc le scientifique  est    casse-pieds et cucul quand il parle de lettres (vaille ce blog de modèle  ) et l'homme de Lettres déraille en  parlant de Sciences.
 D'ailleurs, avant jeter l'éponge avec le compagnon de table , ça serait bien ,comme le bon Howard,d' épuiser les questions plausibles

mardi 14 avril 2015

DIVORCE EN L'AIR (GONZALO TORNÉ ) ET LES FONTIONS DU SANG

Mais si tu y penses,  le sang  est évidemment un beau mystère en soi-même, le voilà en tournant dans les veines, en arrosant organes et tissus, les trempant de vitamines et fer , tu le trouveras dedans les oiseaux, on ne peut pas croire comment les poissons saignent, même ces insectes de merde qui    mesurent à peine un centimètre surveillent sa goutte; l'enfant naît  imbibé de sang et c'est sang ce qui on pourrit  dans les artères des macchabées, un jus vital que nous léguons génération après génération; un fil écarlate qui trace dans l'intérieur du corps les figures de la vie


Quel sens ont ces textes  que nous réunions dans ce blog? D'abord et d'une façon prétentieuse j'avais pensé  à l'écriture  d'une thèse. Hereusement  j'ai decidé de les publier dans ce blog et à present je vois qu'une sortie digne d'eux serait  de les  placer avant des chapitres de manuels, en guise de citations introductoires.  Donc, quand on étudiera le chapitre du sang  dans le manuel de biologie de 3º Eso, pourra apparaître ce texte de Gonzalo Torné; et la même chose avec d'autres.
 Ma famille (etd' autres animaux ) a une  très  haute opinion de Gonzalo Torné parce qu'il a fait ceci-là, et moi aussi. Ce  roman m'a beaucoup plu , et j'avais   écrit en Twiter qu'on était fait un bon mix  entre Iris Murdoch ( quant à les bons personnages masculins et les réflexions sur l'amitiè ) et Alberto Olmo ( quant à la modernitè ). Cette comparaison n'a pas vraiment enthousiasmé à l'auteur. Si Séville et le football au lieu de Barcelone et le basket-ball étaient apparus dans ce roman, on aurait été effleuré la perfection, car tout se passe dans   foot-ball comme dans la vie.

mardi 7 avril 2015

LA VOLONTÉ (AZORIN) ET LE CARACTÈRE RÉVOLUTIONNAIRE DE LA SCIENCE

Olaiz continue à parler:
- Le bâtiment socialiste craque, il s'effondrera ; l'avenir est individualiste. Tout ce qui monte   se diversifie... Nous allons vers un temps où chacun  pourra voyager en voiture , où , grâce à la facilité de transporter la force motrice à distance, chacun pourra faire de sa maison  un atelier....Nous allons au maximum de liberté compatible avec l'ordre, au minimum d'intervention de l'État dans les intérêts de l'individu. Tout cela nous le devons à la science, pas à la démocratie. La science est plus révolutionnaire que toutes les lois et décrets inventes et inventables . La machine fonctionnant  produit plus des idées que tous les livres des sociologues...


Olaiz parle ainsi, celui qui paraît ètre une récréation de Baroja. Je crois que la dernière phrase du texte soit celle que  j'aime plus. Olaiz-Baroja tombe sur un avenir  où nous nous
 mouvons en voiture, quant au craquement  ou pas du bâtiment socialiste le lecteur attentif de ce blog  aura averti que par ici il ne plaît pas beaucoup s'attacher à l'actualité mais en ce cas  on doit citer le propos de Susana Diaz: ”Il faut que  La Justice  craque  tous ceux qui emportent   l'argent public” parce qu'il vienne à réfuter/renforzer les mots de Olaiz/Baroja.