jeudi 21 août 2014

FEDERICO GARCÍA LORCA ET LA LOI DE LA GRAVITATION UNIVERSELLE

Sur le nez de Newton
tombe la grande pomme
bolide des vérités.
La dernière qui pendait
de l'arbre de la Science.
Le grand Newton gratte
ses narines saxonnes.
Il y avait une lune blanche
sur la dentelle barbare
des hêtres.

Question :
Pourquoi est-ce que ce fut la pomme
et non l'orange
ou la polyédrique grenade ?
Pourquoi ce fruit doux,
cette pomme tendre
et placide,
fut-il révélateur?
Quel symbole admirable
dort dans ces entrailles?
Adam, Paris et Newton
la portent dans l'âme
et la caressent sans

la deviner.
Le grand Federico Garcia Lorca dédia un grand poème à Newton. Ici apparaissent seulement la première et la dernière strophe. Monsieur Newton devait être un type un peu bizarre. Après avoir lu ce poème, j'aime imaginer Newton comme un scientifique avec un charme séduisant, qui donne des pincements au cœur (Duende y pellizco l'appellent les Flamencos), et toujours entouré par des lauriers-roses, des bagues, des hérons et toutes ces choses que les critiques littéraires appellent l'univers lorquiano, une expression très tendance dans ce blog.

Si quelqu’un a dit avec réussite que Dieu fit les Anciens Grecs pour que les professeurs de l’avenir puissent gagner leur vie, peut-être que Lorca a été créé afin que les critiques taurins et flamencos de l’avenir aient un vocabulaire adéquat.

J'espère que ce poème plaira plus que le dernier qui apparut par ici.

1 commentaire:

  1. Il faut de (me) savoir comment se traduire de Gª Lorca ce qu'il dit:
    la noche platinoche
    noche que noche nochera
    merci beacoup

    RépondreSupprimer