Ce texte parle
finalement de la théorie de la relativité, n'est-ce pas?, mais aussi des avancées technologiques de l'époque, de
la relation technologie- société... Dans une autre partie de “À la
recherche du temps perdu” que j'ai
oublié, Proust parle de l'apparition du téléphone et de l’étonnement que lui
produisaient ses premières conversations.
A présent parler
des nouvelles technologiques dans les
œuvres d’art n'est pas bien vu ; c'est étonnant d'observer qu'il n'y a guère de téléphones portables
dans les romans et les films, sans parler des courriers électroniques, des
blogs…
Nous le comprîmes dès que la voiture, s'élançant, franchit d'un seul bond vingt
pas d'un excellent cheval. Les distances
ne sont que le rapport de
l'espace au temps et varient avec lui.
Nous exprimons la difficulté que
nous avons à nous rendre à un endroit,
dans un système de lieues, de
kilomètres, qui devient faux dès que cette
difficulté diminue. L'art en
est aussi modifié, puisqu'un village, qui
semblait dans un autre monde
que tel autre, devient son voisin dans un
paysage dont les dimensions
sont changées. En tout cas, apprendre
qu'il existe peut-être un univers
où 2 et 2 font 5 et où la ligne droite
n'est pas le chemin le plus
court d'un point à un autre,
eût beaucoup moins étonné ...
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