Mais si tu y
penses, le sang est évidemment un beau mystère en soi-même,
le voilà en tournant dans les veines, en arrosant organes et tissus, les
trempant de vitamines et fer , tu le trouveras dedans les oiseaux, on ne peut
pas croire comment les poissons saignent, même ces insectes de merde qui mesurent à peine un centimètre surveillent
sa goutte; l'enfant naît imbibé de sang
et c'est sang ce qui on pourrit dans les
artères des macchabées, un jus
vital que nous léguons génération après génération; un fil écarlate qui trace
dans l'intérieur du corps les figures de la vie
Quel sens ont ces
textes que nous réunions dans ce blog?
D'abord et d'une façon prétentieuse j'avais pensé à l'écriture
d'une thèse. Hereusement j'ai
decidé de les publier dans ce blog et à present je vois qu'une sortie digne
d'eux serait de les placer avant des chapitres de manuels, en
guise de citations introductoires. Donc,
quand on étudiera le chapitre du sang
dans le manuel de biologie de 3º Eso, pourra apparaître ce texte de
Gonzalo Torné; et la même chose avec d'autres.
Ma famille (etd' autres animaux ) a une très
haute opinion de Gonzalo Torné parce qu'il a fait ceci-là, et moi aussi.
Ce roman m'a beaucoup plu , et
j'avais écrit en Twiter qu'on était
fait un bon mix entre Iris Murdoch (
quant à les bons personnages masculins et les réflexions sur l'amitiè ) et
Alberto Olmo ( quant à la modernitè ). Cette comparaison n'a pas vraiment
enthousiasmé à l'auteur. Si Séville et le football au lieu de Barcelone et le
basket-ball étaient apparus dans ce roman, on aurait été effleuré la
perfection, car tout se passe dans
foot-ball comme dans la vie.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire