lundi 1 janvier 2018

L'ASTRONOME (WALT WHITMAN) ET LES PRÉDILECTIONS LÉGITIMES DES POÈTES


Quand j'écoutai le sage astronome;
quand les preuves, les sphères s'aligneùrent en face de moi;
quand on montra les cartes célestes et les
tables pour faire l'addition; diviser et mesurer;
quand, assis, j'écoutai l'astronome
parler avec gross succés à la salle de conférénces,
soudain, sans raison , je me sentai las et malade;
jusqu'à que je me lévai et me glissai vers la sortie, pour marcher seul,
à l' air humide même de la nuit,
et de temps en temps,

regarder en silence parfait les étoiles


Pour commencer l'an et ne pas nous fatiguer trop, on met ce commentaire de Aldoux Huxley, qui en Science et Littérature a écrit à propos de ce poème:
Pour certaines personnes la contemplation des théories scientifiques c'est une experimence presque si merveilleuse qu'être amoureux ou contempler le crépuscule. Whitman n'en faisait pas partie. Tant qu'être qui jouait et soufrait, les faits et les hypothèses de l'astronomie le laissaient froid; il préférait le silence et les étoiles. C'est une option fort légitime s'il s'agit de poètes 

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