lundi 28 avril 2025

ZAMA (ANTONIO DI BENEDETTO ) ET LE BIGBANG

Je revenais à l’idée d’un dieu créateur. Un esprit qui ne s’appuyait sur rien, capable d’établir les lois de l’équilibre, de la gravite et du mouvement, Mais son univers était une rotation de boules, plus grandes et plus petites, opaques ou lumineuses dans un espace précis, comme découpé a portée de vue, où le son était inconcevable

 


 

Ce paragraphe serait un très bon début du roman s’il était dans la première page et non dans la129 de l’édition de Alfaguara que j’ai lue. C’est comme ça que tout commence, comme le Big bang, ou comme le Boom latino-américain, une sorte de Big bang littéraire qui a laissé à la périphérie cet auteur bien intéressant.

A propos de la dernière phrase : que le son est inconcevable dans l’espace vide, je la considère très fine parce que les ondes mécaniques ne peuvent pas se propager dans le vide et pour cette raison les films de science-fiction sont en train de soigner ce point, compte tenu que n’est pas possible d’entendre le bruit de coups de feu et des détonations dans les batailles des films spatiaux.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire