lundi 4 décembre 2017

TRANSE (JORDI DOCE) ET L'EXCIPIENT ET LE PRINCIPE ACTIF DES POÈMES

Les “sentiments” n'ont pas grand-chose à faire ici: ils sont épiphénomenes, constructions d'une culture dans un moment de son histoire, qui varient d'un espace à l'autre et d'un temps à l'autre et qu' incombent ou concernent seulement la surface. Ce sont comme l'excipient qui permet l'existence d'un poème et qui attire l'attention de possibles lecteurs-même de qui l'écrit -mais qu'il ne faut pas confondre avec ce qu'importe, le principe actif, la mer du fond qui travaille et s'effort et nous attire au-dessous de la surface immobile


 “On connaît l'amour en raison de ce qu'il éclaire et tord et accroît et régit” nous dit le poète Manuel Alcantara et cela on peut appliquer , selon moi, aux métaphores et images. Il me semble que, plus une comparaison éclaire et accroît, plus est meilleure . Les mauvais lecteurs de poèsie ont mal à voir au-delà de l'excipient, mais il se peut que les poètes médiocres aient plus d'excipient que de principe actif. Si j'ai bien compris l'analogie, les paroles d'une chanson seraient un excipient très riche.

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