Quand je partis de mon petit village perdu dans L’illinois rural pour assister l’alma mater de mon père dans les escarpées et lugubres montagnes Berkshire à l’ouest de Massachussetts, les mathématiques soudain m’éblouirent. Je commence à savoir pourquoi cela est arrivé. Les mathématiques supérieures évoquent et catartizent la nostalgie des habitants du Moyen Ouest. J’avais été élevé entre vectours, lignes et plus lignes tracées de bande à bande, quadrillages, et au niveau de l’horizon, enormes courbes de force geographique, étranges tourbillons d’eau aux gouttières topographiques d’une vaste extension de terre lissée par le glace, aplanie et tournant sur les plaques tectoniques…
Le calcul était ,
assez litterallement, un jeu d’enfants
Les mathématiques sont
partout,bien qui’il ait de paysages plus explicites, le Moyen Ouest par
exemple, ou les champs d’oliviers de Jaen.La capacité d’abstraire les notions
mathématiques de la nature est très dangereuse , propre d’intelligences
démesurées et un des chemins plus court et direct vers la folie.
J’ai relu les textes de
Foster Wallace (que j’ai autant
aimés dans ma jeunesse) sur le tennis auquel je suis en train de me
consacrer ( si plein de géométrie et
trigonométrie d’ailleurs) contraint par
la Covid et devenant joueur de tennis au lieu d’amateur de football en petits
matchs .Au fait la mort de Maradona m’a
surpris en jouant au tennis, un paradoxe
qui m’a produit une etrange sensation de culpabilité