PREMIÈRE LUMIÈRE (CHARLES BAXTER) ET LA TRAIECTOIRE D’UN PHOTON

À l’exterieur de Buffalo, Dorsey dit:

-J’ai mal au coeur . J’ai le mal de l’autoroute. Ce n’est pas la distance, non, c’est à cause des autoroutes, les peáges, la vitesse, le temps et le fait de ne pouvoir prendre aucune décision. C’est comme s’on était...- Elle pense un moment-. C’est comme s’on était un photon. Tu ne peux pas décider où tu vas.

Hugue hausse les épaules et fige les jeux à la route

La première fois que j’ai lu ce texte j’ai haussé les épaules moi aussi, comme Hugue devant une telle pédanterie. Mais, puis, j’ai vu que le photon est un bon exemple car il va aussi à travers des rails de très difficile issue . Cela serait égal qu’une planète bougant dans l’éspace. On va de l’avant sans être conscient, du même voici que ce 2018 a été fini

D’ailleurs le mal de l’autoroute c’est préferable au mal de l’autopsie, qui n’a plus de guérison

RATS AU JARDIN (VALENTIN PUIG) ET LA CONTRIBUTION DE LA GRAVITATION NEWTONIENNE À NOTRE BONHEUR

Splendide instant solitaire de plenitude heureuse. Tout tourne autour de cette satisfaction , mais pas de moi, pas autour d’un ego autocomplaisant, mais plein bien qu’ il ne soit pas un jour de travail profitable. Dans ces cas, la gravitation newtonienne est parfaite: les plats se tiennent sur la table, des cuillères et fourchettes ne se tombent pas des mains, le champagne passe de la bouteille à la coupe sans accidents , les conversations des convives sonnent à longe distance et les serveurs envisagent que tout pourra encore s’en sortir mieux

L’auteur du blog dédaigne le côté prévisible de chasser le laperaeu : Gonzalo Torné dixit en El Culturalde El Mundo. Non tant pour élégance que pour déconneter de ma tâche de professeur et de père avec lesquelles je par surcroit remplis l’envie de sonner les cloches.

Donc, Valentin Puig dit bien: la gravitation newtonienne est parfaite, dans ce cas-là et presque toujours et , si elle serve à couronner le bonheur de quelqu’un, je n’oserai pas de le contredire. Moi-même je me suis rendu compte que les équations de Maxwell m’ont fait sourire quelquefois

PENSÉES SECRÈTES (DAVID LODGE) ET LE RIRE ET LES PLEURS DÈS LE POINT DE VUE ÉVOLUTIF

C’est un passage du cahier de 1838 . Darwing avait trente ans. Il y a deux ans dès le voyage au Beagle. Il a bien attrapé par la queue l’idée de l’évolution. Ha, sans double sens…., il est convaincu que l’homme descend du singe, mais il ne l’ai pas encore fait publique , il sait bien la commotion qu’il va produire. Il pense au rire par le fait que, quand les humains rirent , ils montrent les dents canines comme les babouins. Il conjecture que notre rire et sourire pourrait remonter à la façon avec laquelle les singes communiquent la découverte de nourriture au reste de la tribu.- Ralph suit la citation avec l’index tandis qu’il la lit à haute voix-: ‘Façon de considérer importante l’affaire, le rire modifie l’aboiement, le sourire modifie le rire. Aboyer pour communiquer à d’autres animaux d’ espèces associés une bonne nouvelle, la découverte d’une proie,- sans aucune doute pour demander de l’aide’. Puis l’idée postérieure vient. Il ne lui arrive pas ce dont pourraient être modifiés les pleurs. ‘Les pleurs ce sont une énigme’

“Sunt lachimae rerum”.Vergile. -Hélène dit

Mon latin est un peu rouillé.- dit Ralph

Les larmes des choses. Est intraduisible. Quelque chose de semblable à ‘Les pleurs ce sont une énigme’

C’est dommage que les animaux manquent du sens de l’humeur dont ils profiteraient pour passer le temps.Tous les animaux,les plus sauvages et les plus domestiqués passent ennuyeux quelques heures de leurs jours et ils pourraient les remplir avec des blagues. À quoi leur serviraient les pleurs je ne sais pas parce que les pleurs, comme Darwin et Virgile disent , ce sont un mystère.

Je me rappelle l’histoire du chien de mon quartiere qui ,d’après son maître, savait rire. On est enterré à côté d’un mur où on est écrit: “Ron, le seul chien qui savait rire”. Quelque voyou créatif a ajouté le mot ‘pisser’ mais on n’a plus pu verifier s’il savait “pisser de rire”