lundi 31 juillet 2017

UNE COLÈRE NOIRE, LETTRE À MON FILS ( TA-NEHISI- COATES) ET LES TROUS DE VER

Mais sa beauté et sa quiètude rompirent mon équilibre. Dans mon petit appartement, elle m'est embrassé et le sol s'est ouvert, m'avala, m'ensevelit là et en ce moment-là. Combien de poèmes efrayants j' écris en pensant à elle ? Maintenant je sais ce qu'elle signifia pour moi: la première lueur d'un pont spatial, un trou de ver, un portique galactique pour abandonner la planète limitée et aveugle. Elle avait vu d'autres mondes et portait le spectaculaire lignage de ces autres mondes dans le véhicule qui était son corps noir

On a déjà dit plusieurs fois que le propos de ce blog n'est pas chasser le lapereau.Rien de plus antipathique que mener la vie en grondant et corrigant; il faut en faire attention si on est père ou professeur. C'est pour ça que cet exemple-la nous signale une relation saine entre litterature et science: une image peut s'éclairer grâce à la science.Ce n'est par hazard ni la première fois que l'astronomie aide à décrire et grandir les sentiments de l'amour

lundi 17 juillet 2017

STEPHEN HAWKING (PARADE), MARADONA ET LE DÉSÉQUILIBRE CORPS-ESPRIT

Je volerai,volerai
emboîté dans un vêtement blanc
je volerai
et je flotterai,oui, flotterai
au  centre d'un trou noir
Stephen Hawking  me dit tout ça
Stephen Hawking en tombant du ciel
je romprai oui,romprai
les barrières qui me retiennent
moi je les romprai
Qui sait quoi, qui sait déjà
la vitesse de la pensée
où m'amenera
Stephen Hawking  me dit tout ça
Stephen Hawking en tombant du ciel
avec le volume d'une nova
avec la tension d'un Big-Bang
  je suis vivant et je le serai
plus longtemps
Stephen Hawking prédit tout ça
Stephen Hawking en tombant du ciel



Chaque fois que je pense à Stephen Hawking (au film “La théorie du tout” on prononçait Steven) avec un esprit si privilégié et un corps si humilié, je  rappelle un cas notamment opposé: Maradona ,peu de lumière mais beaucoup de conditions phisiques innées. Quand Maradona marchait bien,d'après ses entraîneurs, il était comme un chat,il ne  lui fallait que manger et dormir.
Ce serait raissonable à mon avis un peu d'équilibre entre ces deux points 

lundi 3 juillet 2017

OPPOSING SELF (LIONELL TRILLING ) ET L'ARROGANCE DE LA PHYSIQUE DU SIÈCLE XIX

Les lecteurs d' inclinaisons littéraires,qui ont comme élément de leur “pathos” la conviction d'être poursuivis par la science  accorderont particulière importance aux parties du roman qui exposent l'arrogance et les contradictions et  ill'absurdité de la science physique de l'époque.Quiconque a étudié littérature sait que la science physique était la base du matérialisme vulgaire du siècle XIX.
À ce propos il convient rappeler que Flaubert n'avait pas de l'hostilité de principes contre la science en tant qu'elle mais tout au contraire.Flaubert remarque les affirmations ridicules que la science peut faire,mais grand part de la confusion qu'expériment Bouvard et Pecuchet on doit à leur propre ineptie ou ignorance plus que à l'inadéquation de la propre science.Ce n'est pas la faute de la botanique (même si  il peut être la faute d'un manuel de botanique ) qu'ils croient que toutes les fleurs ont de péricarpe et le cherchent vainement dans les renoncules et les fraises sauvages


Laissons de côté les réciproques  “pathos” entre sciences et sciences humaines, si contraires à l'ésprit de ce blog-la. La lecture du roman Bovard et Pecuchet que nous avons déjà traité ici, ne dégage aucune image negative de la science, plutôt le texte  met en relief les deux ploucs. Quant à l'arrogance de la Pysique voilà la phrase de Kelvin:” Il n'y a rien de nouveau à découvrir en la Physique actuallement.  Il ne reste qu'avoir des mesures plus précises” prononcée en 1900,c'est à dire ,justement  avant que la Physique classique se brisse en mille morceaux