Voilà
un homme ou une femme ,ouvert de la tête aux pieds comme un boeuf à
la boucherie, sur lequel se penche le légiste avec son matériel.
Celui-là peut savoir très bien la raison de la mort de l’homme ou
la femme . Mais le sens profond du “pourquoi” c’est d’autre
question. Une question qui, pour être éclaircie, aurait besoin de
connaître comment cet’homme ou cette femme ont vecu. Il arrive que
cet’homme ou cette femme, a aimé, détesté et menti et a été
aimé, détesté et trompé par les autres mais l’autopsie n’en
garde aucune trace.
On
ne peut pas demander la lune . L’âme humaine est insondable en ses
deux aceptions et plausible, aussi, en ses deux aceptions.
On
ne manquerait pas qu’en l’autopsie on pourrait commérer toutes
nos intimités . En juste réciprocité un ami intime ne sait rien de
l’état vrai de ton pancréas
C’est
intéressant que ce roman de moitié du vingtième siècle soit
pionnière de l’utilization du langage inclusif, autant d’hommes
,autant de femmes