lundi 20 mai 2019

DÉPARTEMENT DE SPÉCULATIONS (JENNY OFFILL) ET LE DISQUE D’OR

Le disque d’or contenait salutations en cinquante-quatre langues humaines, aussi qu’ en la langue des balaines, en plus de quatre-vingt minutes de musique du monde entier et cent dix-sept photos de la vie dans la terre. Les photos prétendaient représenter le plus ample spectre possible de l’expérience humaine. Ce ne furent que deux choses interdites, car la NASA avait décrété que les photos ne pouvaient pas représenter ni du sexe ni de la violence parce que la NASA était très timorée et rien de violence parce que les images de ruines et des explosions pourraient être interprétées comme menaçantes par les extraterrestres




Au 1977 ce disque fut lancé à travers d’une onde spatiale.C’est comme un message dans une bouteille à l’océan mais avec moins de possibilités d’être reçu. Moins de possibilités encore de celles que l’hypothétique récepteur du message soit capable de décripter.
Il y a un film de filologie-fiction, formidable: L’arrivée, où nous pouvons trouver une façon d’utliliser une langue commune avec les extraterrestres

lundi 6 mai 2019

LE HUSSARD SUR LE TOIT (JEAN GIONO) ET LES LIMITATIONS DES AUTOPSIES

Voilà un homme ou une femme ,ouvert de la tête aux pieds comme un boeuf à la boucherie, sur lequel se penche le légiste avec son matériel. Celui-là peut savoir très bien la raison de la mort de l’homme ou la femme . Mais le sens profond du “pourquoi” c’est d’autre question. Une question qui, pour être éclaircie, aurait besoin de connaître comment cet’homme ou cette femme ont vecu. Il arrive que cet’homme ou cette femme, a aimé, détesté et menti et a été aimé, détesté et trompé par les autres mais l’autopsie n’en garde aucune trace.



On ne peut pas demander la lune . L’âme humaine est insondable en ses deux aceptions et plausible, aussi, en ses deux aceptions.
On ne manquerait pas qu’en l’autopsie on pourrait commérer toutes nos intimités . En juste réciprocité un ami intime ne sait rien de l’état vrai de ton pancréas
C’est intéressant que ce roman de moitié du vingtième siècle soit pionnière de l’utilization du langage inclusif, autant d’hommes ,autant de femmes