ILLUMINÉE (MARY KARR) ET LE DARWINISME COMME SUPPORT DE THÉORIES BELLES MAIS FAUSSES

 Une ancienne théorie sociologique ou darwinienne affirme que quand on a l’intention d’engendrer des enfants on  sent biologiquement attirés par le partenaire qui colorera les taches plus fades de notre code génétique .En conséquence,quand les deux pôles oppossés s’atirent, ils    se combinent biologiquement  pour créer la descendance parfaite

Ce sont  des explications si satisfaisantes et  compactes que c’est dommage qu’elles ne soient pas scientifiquement rigoureuses, elles fonctionnent comme des fables.Mais malhereusement c’est une explication a posteriori, il n’y a pas de capacité de prediction,  un peu à la manière du psychanalyse. Ce serait bien s´il avait  de  justification évolutionniste pour chaque provérbe! : Ce qui se resemblent s’assemblent ,la fortune appartient à ce qui se léve tôt...

Je crois que ne doive pas  être difficile d’expliquer, avec Darwin comme alibi,chaque dicton, chaque cliché

L’HOMME QUI INVENTA MANHATTAN(RAY LORIGA) ET LA DÉRIVE CONTINENTALE

 … avec ce mouvement invisible semblable à la dérive continentale qui sépare les personnes qui s’aiment

Bravo pour Loriga.Voilà un grand exemple montrant comment la science  peut servir à la littérature en conférant les  métaphores à sa juste valeur.Ces cas    justifient suffisamment  la présence d’une formation basique scientifique dans les écoles.Du même sont intéressantes les métaphores  dans le sens inverse , celles qu’il  faut créer pour donner une idée aproximée , sans mathématiques en jeu ,d’un phénoméne physique .Aux manuels de Physique  les ondes sont décrites  comme transmission d’énergie sans transmission de matière, et quelqu’un pensa , heureusement  que c’était comme si une rumeur se propagait d’un extrème à d’autre du pays  sans qu’ aucun de ses transmiseurs bouge

 Servant donc les métaphores de vas communicants entre scientifiques et lettrés pour conférer une touche élégante  (même un peu prétentieux) à un texte litteraire et pour réussir que  gens sans formation scientifique profonde envisage  la compréhension de phénomènes physiques complexes

MAHHATTAN TRANSFER (JOHN DOS PASSOS) ET LES LIMITATIONS DU PRINCIPE DE RELATIVITÉ DE GALILÉE

 À un coin de rue elle aperçut une horloge. Huit heures moins le quart. Elle fut projetée en avant sur la banquette.

Manhattan Transfer, John Dos Passos, pág 437

Comme il traversait la 23e Rue, O’Keefe remarqua la tour de Madison Square Garden. Il sauta du tram, et gagna le trottoir à petits pas précipités. Il rabaissa le col de son veston et traversa la place

Manhattan Transfer, John Dos Passos, pág 243

Manhattan Transfer fait référence à un croisement de lignes ou “échangeur” où on entre et on sort de Manhattan et cela affecte les décisions.  Le fait de la position de l’observateur ou système de référence est notamment important en Physique.

Quand on change brusquement de l’un  à l’autre système de référence qui bouge avez accélération, on observe  ensuite des choses differentes et même bizarres, comme aux deux textes cités. De même dans le roman: Manhattan  est un système de référence non inertiel, accéléré concernant le reste du monde où les choses sont vues   autrement... il peut que des forces differentes apparaissent comme dans le premier texte...