lundi 9 avril 2018

UN PAPE SÉVILLAN (RAFAEL SERRANO BELLO) ET LA REPRÉSENTATION DU CRÉDIT PATERNEL FACE AU TEMPS


S'il avait appris de lui une seule chose ,cela aurait suffi pour avoir la paix en tant que père. Une seule .Un père a certain crédit qui n'est pas infini, décrit par une courbe convexe dont les maximums sont placés au bout et à la fin de la vie du fils. Surpassée cette limite, le fils refuse de saisir d'avantage du père et il est contraint de apprendre la lesson autrement ou à l'ignorer à jamais.Mais lui n'avait vraiment pas la sensation d'avoir légué quelque chose à Gonzalo. La courbe qui les liait semblait une ligne horizontale collée à l'axe des X. Il n'avait jamais eu du crédit




Oui, ça nous plaît de poser des exemples qui expliquent comment la science et quelqu’un de ses outils peuvent affiner une idée. Il y a, à mon avis, deux types d’influence du père sur le fils: celui du fils conscient de l’avoir adquise, l’autre c’est tout ce que nous avons herité ou appris sans le savoir.J’ai toujours aimé cette phrase des Memoires de Sándor Màrai sur ses ancêtres.
Je dois parler des morts,donc je vais baisser la voix. Quelques- uns pour moi sont totalement morts; d’autres survivent dans mes gestes, la forme de mon crâne, ma façon de fumer, de faire l’amour, de me nourrir: je mange et bois certaines choses à leur demande. Ils sont plusieurs.
Une fois j’ai défini ce roman, Un Pape sévilian, comme un mélange de Grammaire brune, de Hortelano y Pouvoirs terrestres de Burgess.

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