lundi 21 mai 2018

DES INTRUS ET DES HÔTES (LOUIS MAGRINYÀ ) ET LA CAPACITÉ DU VERRE PYREX DE RETENIR LA SALETÉ


Une fois le safrol isomérisé, c’est à dire, devenu isosafrol, il a fallu le distiller patiemment et, quoique moi même j’aie dû le surveiller, la belle transparence du résultat comme si était de l’ eau de colonie pour enfants, et l’excellent poids qu’il atteignit, (70 grames, une autre preuve de “bon rendement), ont laissé de résidu un matras totalement noirci qu’il ne semblait pas du tout capable de s’en remettre. C’est mon tour, cependant, de le nettoyer et je dois dire que je n’ai pas seulement échoué mais en plus, après avoir épuissé démentielle quantité de Fairy KH7 et alcool à brûler, je fais la preuve avec acide sulfurique, à sugérence de Samantha, et la balayette s’est désintegrée




Tous ceux qui ont travaillé aux laboratoires le savent : c’est très difficile de nettoyer le matériel de laboratoire. Ce n’est pas été la raison de m’avoir écarté de la carrière scientifique , à vrai dire, mais le fait de nettoyer et de savoir que ce truc ne restait jamais propre m’a bien découragé. Aujourd’hui que je fais la vaisselle chez moi, je suis moins éxigeant. Chez les laboratoires écoliers il y a toujours de la merde ancestrale qui transcende des cours et des systèmes éducatifs et que des générations d’élèves punis sans récréation n’ont pas réussi à enlever.
La proprieté du pyrex que j’aime le plus c’est que son index de réfraction est très pareil à celui de l’huile.Cela permet de faire des expériences très proches de l’invisibilité comme celle que nous avons faite



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