lundi 11 mars 2019

FANTÔMES (CHIAMAMANDA NGOZI ADICHE) ET LE MÉPRIS QUE LES SCIENCES SOCIALES SOUFFRENT

Il donnait des cours de sociologie, et, même si la plupart d’entre nous, consacrés aux sciences vrais, considérait que les gens de sciences sociales étaient récipients vides avec trop de temps libre et écrivains de nombreux livres illisibles, nous voyions Ikenna autrement. Nous lui pardonnions son style autoritaire,nous ne jetions pas à la poubelle ses pamphlets et nous admirions assez l’érudite acrimonie avec laquelle il exposait les sujets; son audace nous convainquait


Il arrive parfois que les hommes de science sont fortement offensés par les sciences sociales.Les Lettres leur provoquent un mépris moins intense ou d’autre type au moins. D’aprés moi, se reproche aux sciences sociales le fait de se revêtir d’autorité scientifique avec des eléments propres des sciences: des statistiques, des représentations graphiques...Tout est très bien expliqué en La raison étranglée, de Carlos Elías

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