lundi 6 mai 2019

LE HUSSARD SUR LE TOIT (JEAN GIONO) ET LES LIMITATIONS DES AUTOPSIES

Voilà un homme ou une femme ,ouvert de la tête aux pieds comme un boeuf à la boucherie, sur lequel se penche le légiste avec son matériel. Celui-là peut savoir très bien la raison de la mort de l’homme ou la femme . Mais le sens profond du “pourquoi” c’est d’autre question. Une question qui, pour être éclaircie, aurait besoin de connaître comment cet’homme ou cette femme ont vecu. Il arrive que cet’homme ou cette femme, a aimé, détesté et menti et a été aimé, détesté et trompé par les autres mais l’autopsie n’en garde aucune trace.



On ne peut pas demander la lune . L’âme humaine est insondable en ses deux aceptions et plausible, aussi, en ses deux aceptions.
On ne manquerait pas qu’en l’autopsie on pourrait commérer toutes nos intimités . En juste réciprocité un ami intime ne sait rien de l’état vrai de ton pancréas
C’est intéressant que ce roman de moitié du vingtième siècle soit pionnière de l’utilization du langage inclusif, autant d’hommes ,autant de femmes

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