lundi 19 septembre 2022

LE BRAVE SOLDAT CHVEIK (JAROSLAV HASEK) ET LES MALADIES AUTO INFLIGÉES

 -Moi j’en ai déjà  payé plus de deux cents pour ma maladie. Dites moi le poison que vous voulez, n’en trouverez aucun que j’aie pas  encore mis. Je suis un magasin de poison vivant. J’ai bu du sublimé corrosif, réspiré des vapeurs de mercure,  mâché  de l’arsenic , fumé de l’opium, bu teinture d’ iode… J e me suis ruiné  le foie, les poumons, les reins, la bile, la cervelle, les intestins. Personne ne sait quelle maladie je souffre 

—Lo mejor es inyectarse petróleo en el brazo, debajo de la piel —afirmó alguien desde la puerta—. Mi primo tuvo tanta suerte que le cortaron el brazo hasta el codo y hoy no tiene que preocuparse por el servicio.

-Il vaut mieux s’ injecter  du pétrole au bras, au dessous de la peau- affirma quelqu’un de la porte- . Mon cousin eut autant de la veine qu’il se fit couper le bras  jusqu’au coude et à present il n’a pas de préocupations pour la vie militaire 

Ce livre, comme Le bourreau de Berlanga, est la plus grande   plaidorie contre la peine de mort. Tous ces pauvres soldats qui essaient d’avoir quelque maladie pour se dérober de la guerre me rappellent  ce que mon frère  me racontait. Quand il allait à l’hopital Militaire de Seville pour se soumettre aux  tests d’allergie  qui le déroberaient de “ la mili” , les garçons allergiques devaient courir et à cachette ils ramenaient et frottaient pour la face et le corps tous les fleurs et plants  qu’ils trouvaient

Ma mère même avait un petit dossier  aves toutes les accréditations médicales de mes malaises divers. Finalement il n’y eut pas besoin de tout ça parce que avec les prolongations par des études je suis arrivé à l’extinction de “la mili”. Donc ni mon frère ni moi  sommes en mesure  de profiter de cette experiènce  mais il faut aller de l’avant

On pourrait penser, pas sans raison, que la excuse scientifique de cette entrée , c’est prise avec des pincettes. Ça sera une licence que nouseremittrons tandis que la qualité du livre jutifie forcer sa présence , comme dans ce cas,


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