dimanche 31 août 2014

LES CORRECTIONS (JONATHAN FRANZEN) ET LE DEUXIÈME PRINCIPE DE LA THERMODYNAMIQUE

Malheureusement, le métal dans son état libre - un bon poteau en acier ou un solide chandelier en bronze -  représentait un niveau élevé d'ordre, et la Nature était très désastreuse et préférait le désordre. L'accumulation d'oxyde, la promiscuité des molécules dans une solution. Le chaos des choses chaudes. Les états de désordre avaient beaucoup plus de chances de se produire spontanément qu’un cube en fer parfait.
 Selon la Deuxième Loi de la Thermodynamique il fallait un effort considérable pour résister à la tyrannie du probable: pour forcer les atomes d'un métal à se comporter comme il faut.


Il n’y a presque rien à ajouter à un texte comme celui-ci, si chargé de synalèphes tel que le dirait un ami de mon frère.  Je veux seulement faire remarquer aux adeptes de mon blog, ceux que je considère très proches comme si nous formions une famille, que je cite toujours les auteurs des livres littéraires mais que je ne fais pas de même avec les auteurs de la théorie scientifique en question. Je m'en suis rendu compte récemment et je crois avoir été entraîné  par cette tendance qui fait croire que la paternité d’une œuvre d’art implique un degré de possession plus important pour son auteur que pour celle d’une loi scientifique. Ou, autrement dit, il n'existe pas  un certain Teddy Bautista chargé de collecter de l’argent pour les héritiers d’Einstein ou pour  n’importe qui d'autre lorsque quelqu’un utilise leurs découvertes.

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