mardi 7 octobre 2014

LE VOLEUR DE MORPHINE (MARIO CUENCA SANDOVAL) ET LA BIOCHIMIE

Attiré par une hyperbolique critique d’Andrés Ibañez dans Le Culturel de l’ABC que j'achète  tous les samedis joint à Femme Aujourd'hui Cœur, j'ai lu ce livre. C'est un très bon livre mais d'après moi ce n'est pas un chef-d’œuvre. C’est noté : ne pas se fier à cent pour cent d’Andrés Ibañez. Le livre se déroule en Corée. Beaucoup de jeunes écrivains espagnols font cela à présent, leurs livres ne se déroulent pas en Espagne. En principe, on n’est ni pour ni contre cela, le seul risque qui court serait de rire au moment où l'auteur ne l'aurait pas prétendu, comme cela s'est passé dans le film Volver a empezar de Garci, quand j'ai vu Antonio Ferrandiz (c'est à dire Chanquete) qui s'enregistrait dans un hôtel en tant que nord-américain. Il faut dire que cela n'arrive pas dans le livre Le voleur de morphine; bien que ce soit un livre espagnol sur la guerre de Corée, le rire ne nous attaque jamais et je crois que cela est une des meilleures réussites du livre.  


Parce que  tout ce qu'il y a  de mystère dans l'homme est le fruit de la Chimie. Tu n'es pas d'accord ?  L'amour. L'instinct maternel. Ou l'instinct de survie. Tout ce que nous semble plus grand que nous, ce qui nous fascine et nous fait sentir comme des dieux, c'est pourtant le fruit de notre pur et simple nature charnelle.

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