Symetrie- dit-elle à la fin-. Le nombre d’or. Des formes qui imitent la nature. Des couleurs complémentaires. Des tons harmóniques .
Je hoche la tête
, soulagé parce que la conversation rétournait mais sachant que je serais gêné pas mal de temps à cause de ce
lapsus
- Ou dans l’architecture , où les formes sont
fonctionelles- elle continua-.D’ailleurs elles sont les mêmes formes qui
imitent la nature. Les cellules hexagonales des nids d’abeilles… Le reseau de
tunnels du renard . Rien de tout çela a
été construit pour être beau mais ce
l’est.Une maison où on vive est belle.
La symétrie , qui est un concept géométrique , est fondamental pour définir
le beau. La beauté serait donc quelque chose d’objectif et de supérior à
l’homme, comme sont les mathématiques pures de quelque sorte, d’après le texte
de Jo Nesbo.
Tous les essais en musique, peinture, architecture de rompre cette harmonie ne peuvent pas
éviter cet air pueril. Il y a ,en plus
de la proportion d’or, dans L’Alhambre, autre proportion appellée arabic, présente dans presque tous
les rectangles de ce monument
Il peut qu’il soit tout le contraire,
qui sait, et la beauté soit la qualité
plus impregnée de subjectivité et de préjugés,
comme on indique dans ce passage de Nouus étions les Mulvaney de Joice Carol Oates:
Il savait,certes, que la “beauté” n’existe pas. À l’époque ne le savait pas
mais maintenant sí. La beauté c’est une
question de perspective,subjectivité, préjugés culturels.. Il faut un oeil
humain, un cerveau humain, un vocabulaire humain. Dans la mature il n’y a rien.
La beauté pourtant apporte le
réconfort .Qui sait pourquoi?
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