lundi 3 juillet 2017

OPPOSING SELF (LIONELL TRILLING ) ET L'ARROGANCE DE LA PHYSIQUE DU SIÈCLE XIX

Les lecteurs d' inclinaisons littéraires,qui ont comme élément de leur “pathos” la conviction d'être poursuivis par la science  accorderont particulière importance aux parties du roman qui exposent l'arrogance et les contradictions et  ill'absurdité de la science physique de l'époque.Quiconque a étudié littérature sait que la science physique était la base du matérialisme vulgaire du siècle XIX.
À ce propos il convient rappeler que Flaubert n'avait pas de l'hostilité de principes contre la science en tant qu'elle mais tout au contraire.Flaubert remarque les affirmations ridicules que la science peut faire,mais grand part de la confusion qu'expériment Bouvard et Pecuchet on doit à leur propre ineptie ou ignorance plus que à l'inadéquation de la propre science.Ce n'est pas la faute de la botanique (même si  il peut être la faute d'un manuel de botanique ) qu'ils croient que toutes les fleurs ont de péricarpe et le cherchent vainement dans les renoncules et les fraises sauvages


Laissons de côté les réciproques  “pathos” entre sciences et sciences humaines, si contraires à l'ésprit de ce blog-la. La lecture du roman Bovard et Pecuchet que nous avons déjà traité ici, ne dégage aucune image negative de la science, plutôt le texte  met en relief les deux ploucs. Quant à l'arrogance de la Pysique voilà la phrase de Kelvin:” Il n'y a rien de nouveau à découvrir en la Physique actuallement.  Il ne reste qu'avoir des mesures plus précises” prononcée en 1900,c'est à dire ,justement  avant que la Physique classique se brisse en mille morceaux

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