Les lecteurs d'
inclinaisons littéraires,qui ont comme élément de leur “pathos” la conviction
d'être poursuivis par la science accorderont
particulière importance aux parties du roman qui exposent l'arrogance et les
contradictions et ill'absurdité de la
science physique de l'époque.Quiconque a étudié littérature sait que la science
physique était la base du matérialisme vulgaire du siècle XIX.
À ce propos il convient
rappeler que Flaubert n'avait pas de l'hostilité de principes contre la science
en tant qu'elle mais tout au contraire.Flaubert remarque les affirmations
ridicules que la science peut faire,mais grand part de la confusion
qu'expériment Bouvard et Pecuchet on doit à leur propre ineptie ou ignorance
plus que à l'inadéquation de la propre science.Ce n'est pas la faute de la
botanique (même si il peut être la faute
d'un manuel de botanique ) qu'ils croient que toutes les fleurs ont de
péricarpe et le cherchent vainement dans les renoncules et les fraises sauvages
Laissons de côté les
réciproques “pathos” entre sciences et
sciences humaines, si contraires à l'ésprit de ce blog-la. La lecture du roman
Bovard et Pecuchet que nous avons déjà traité ici, ne dégage aucune image
negative de la science, plutôt le texte
met en relief les deux ploucs. Quant à l'arrogance de la Pysique voilà
la phrase de Kelvin:” Il n'y a rien de nouveau à découvrir en la Physique
actuallement. Il ne reste qu'avoir des
mesures plus précises” prononcée en 1900,c'est à dire ,justement avant que la Physique classique se brisse en
mille morceaux
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