lundi 10 janvier 2022

RAMÉNE MOI À LA MAISON (JESÚS CARRASCO) ET LE DEUIL COMME TROU NOIR

 La mère à côté ,voûtée, diminuée par son propre deuil.Sa proximité est un trou noir qui consomme  son énergie.

Il me semble très adéquate l’image, un vrai deuil n’admit rien d’autre.Celui qui le pâtit souffre vers l’intérieur  et se diminuit comme  le texte dit, et accapare son environnement autour le deuil, sans laisser rien échapper, comme un trou noir.

J’ai écouté une fascinante conversation de deux  jeunes gitanes  pendant le traject du Bus 27 à Seville. Une expliquait à l’autre comment cuisiner en deuil. C’est inapproprié, selon la plus connaisseur,   d’ajouter des poivrons rouges ou verts aux lentilles. J’avais  envie d’en savoir plus mais le bus est arrivé à mon arrêt


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