lundi 8 octobre 2018

LA GÉOMÉTRIE DE L’AMOUR (JOHN CHEEVER) ET L’APPLICATION DE LA GÉOMÉTRIE AUX AFFAIRES AMOUREUSES

Il regarda par dessous tandis qu’une camionette passait, puis une décapotable ,un camion de déménagement et un petit camion qui disait TEINTURERIE EUCLIDES. Le célèbre nom lui rappela le triangle rectangulaire, les principes de l’analyse géométrique et la doctrine de la proportion des commensurables et incommensurables. C’est une nouvelle façon de raisonnement dont il avait besoin et Euclides pouvait être bon. S’il appliquait l’analyse géométrique à ses problèmes, pourrait-il les résoudre ou au moins créer une atmosphère propice pour la solution? Il prit une règle de calcul et envisagea le simple problème : si deux côtés d’un triangle sont égals, les angles opposés à ces côtés d’un triangle sont égals, et le théorème opposé c’est que si deux angles d’un triangle sont égals, les côtés opposés aux mêmes seront égals. Il tira un trait qui répresentait Mathilda et tout ce qui la concerne . La base du triangle signifierait ses deux enfants, Randy et Priscille. Bien sûr il serait le troisième côté

Comment le blog a réussi à avoir sept ans et demi de vie sans connaitre ce récit de Cheever , qui est un des exemples anthologiques de l’utilisation de la science en la littérature? Le récit fait la preuve des abondantes réussites comme des typiques erreurs que nous commentons, quelqu’idée d’extraordinaire, quelque imprécision…
Rodrigo Fresán raconte que William Maxwell, éditeur du New Yorker, n’avait rien aimé son oeuvre et que Chever l’avait vendue à une autre publication, par 3000 dolars

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